Cultures associées à Lestrade

Nos cultures de plantes aromatiques et petits fruits se situent près de notre maison à Lestrade de Leynhac.

Nous les avons implantés au fils du temps, certaines ont été déplacées, d’autres non. Aujourd’hui, tout l’espace disponible est à peu près utilisé d’une façon ou d’une autre.

Certaines cultures sont séparées, d’autres associées mais rien n’est jamais bien loin d’autre chose étant donné la surface couverte de 2500 m² seulement.

Plan des cultures à Lestrade

 

Cassissiers en haut du terrain

Nous trouvons sur la partie haute du terrain la zone de culture des petits fruits avec des rangs de cassis, groseilles rouges et casseilles (fruit issu d’un croisement entre le cassis et la groseille à maquereau). Les plants, issus de boutures de diverses origines, ont été mis en place régulièrement de 2012 à 2017.

Dans la pente : framboisiers à gauche, myrtilliers au centre

Dans la pente, nous trouvons des framboisiers, des myrtilles arbustives, quelques pieds de groseilles blanches et de groseilles à maquereaux.

Framboisiers : rang productif à gauche, nouveau rang à droite.

 

En haut de pente : zone de culture surélevée en muret de pierre. Plus qu’à planter et épandre du broyat.

Deux zones de cultures surélevées , l’une en pierre, l’autre en bois, sont installées là où la pente est forte et le sol réduit, la roche est presque à fleur.

En bas de pente : zone de culture surélevée en rondins de bois.

Au milieu de ces petits fruits, sont répartis des arbres fruitiers : pruniers, figuier, poiriers, cognassiers, nashis. Nous les avons plantés et greffés. La production arrive au fils des ans. Avec les canicules à répétition, l’idée est de tendre vers un ombrage naturel des cultures, notamment des casseilles sensibles à la chaleur. Nous y avons ajouter également quelques plantes aromatiques récemment pour diversifier la zone.

Vieux châtaignier en pleine floraison.

Un vieux châtaignier borde la zone vers la route. Avec ses branches basses, il est l’endroit idéal pour la cueillette de fleurs de châtaignier.

Selon la période de mise en place, l’inspiration, l’évolution de notre approche, les rangs peuvent être dans un sens, dans l’autre, linéaires, courbes, parallèles, en rayon….

Zone du bas – Vue d’en haut

La zone du bas de pente derrière la grange est une zone que l’on pourrait qualifier d’agroforestière. Nous sommes partis de rangs de pêchers de vigne entre lesquels nous avons implantés d’autres cultures pour obtenir une zone de culture linéaire, assez dense, variée et productive. On trouve pêle-mêle et en alternance fraisiers, rhubarbe, sarriette, sauge, pêchers de vigne, thym, cerisier, hysope, monarde, agastache.

vue d’en bas

Les pêchers de vigne sont des arbres non greffés qui ont poussés à partir de noyau. Nous avons la chance d’avoir une importante variété de pêchers dont la récolte s’étale sur 2 mois.

Le potager en début d’été

Enfin, près du potager, nous trouvons sur un talus le romarin, à l’ombre d’un noyer les menthes verte, poivrée, la mélisse, la consoude.

La butte avec les camerisiers la première année

Sur la butte dominant et abritant du vent le jardin, nous avons implantés en 2016 camerisiers, aronias, mûriers et amélanchier.

Sous la butte, vers la maison, nous retrouvons quelques framboisiers, un petit verger de pommiers, poirier, pruniers, etc.

Haie variée

Autour du terrain ou dans les espaces libres, nous trouvons des haies, arbres ou arbustes variés : prunelier, genêt, camerisier à balai, cornouiller sanguin, groseiller à fleur, viorne lantane, sureau, osier, chèvrefeuille, noisetier, aubépine, chêne, hêtre, pin, tilleul, noyer, etc. Nous avons également semés ou plantés des fleurs ou arbustes ornementaux. Nous tondons l’herbe le plus souvent après floraison pour profiter des papillons, bourdons et autres auxiliaires. Toujours l’idée de la biodiversité, du foisonnement, de la vie.

Cassissier paillé avec du broyat recouvert de tonte.

Toutes nos cultures ont été paillées au départ sur le rang avec du broyat. Cet apport nous a permis de limiter le désherbage et l’arrosage tout en apportant de la matière organique au sol.

Après dégradation du broyat, nous paillons avec des tontes, des feuilles sans oublier des apports de notre compost ou de fumier de mouton.

Les seuls apports extérieurs sont du calcaire ou du basalte.

Nous travaillons également en tenant compte le plus possible du calendrier lunaire pour les semis, récoltes et entretiens des cultures.

Les oies dans les cassis

La dernière innovation est le pâturage tournant des oies en automne et hiver pour l’entretien et la fertilisation des cultures. Le pâturage tournant consiste à déplacer les bêtes régulièrement sur de petites surfaces pour qu’elles profitent au maximum de toute la végétation utile en peu de temps et de revenir au départ ensuite. Nous utilisons un grillage souple mobile pour définir l’espace à pâturer, une petite piscine pour le plaisir des oies, un seau comme abreuvoir et un abri mobile à la mauvaise saison.

Les oies se déplacent ainsi dans toute la zone de petits fruits mais aussi devant et derrière la maison. La seule zone non fréquentée est le potager et bien sûr le poulailler. Les oies sont d’excellentes tondeuses tant que l’herbe est tendre. Il s’agit de faire attention car elles peuvent aussi s’attaquer aux petites branches si l’idée leur en prend. Une surveillance est donc de mise.

Le travail des oies est complété au printemps, sans maitrise de notre part, par quelques poules fougueuses qui aiment venir gratter au pied des premiers rangs de cassis. Elles contiennent ainsi l’enherbement mais enlèvent le paillage tout en apportant un peu d’azote par leurs fientes.

Depuis 2023, nous n’avons plus d’animaux à la maison suite à la perte de l’ensemble. Nous réfléchissons à une nouvelle orientation à ce sujet.