Nos produits de la ruche et dérivés

Les produits de la ruche ne se limitent pas au plus connu d’entre eux : le miel.

Ainsi, outre le miel élaboré par les abeilles à partir du nectar des fleurs qu’elles butinent, les abeilles ramènent à la ruche le pollen (leur apport protéique) et la propolis (qui assure leur protection). Elles fabriquent grâce à des glandes spécifiques : la cire (leurs chambres et garde-manger), le venin (leur défense) et la gelée royale (pour nourrir la reine toute sa vie et le couvain les premiers jours).

Nous proposons à nos clients une bonne partie de ces produits : miel, pollen, propolis et cire.

Chez nous, pas de gelée royale, ni de venin. Ceci pour des raisons d’organisation technique, temporelles et philosophiques (la production de gelée royale nécessitant notamment de tuer les larves pour la récolte…).

Le miel

Le miel est produit et récolté quasi exclusivement en Châtaigneraie cantalienne. Ses caractéristiques et son volume varient selon les années, comme tout produit vivant. Cela dépend de la localisation des ruchers, du nombre de colonies en production, de la météo, etc.

Fleurs de tilleul

Châtaignier en fleur

Nous proposons généralement et régulièrement les miels suivant : montagne, châtaignier, ronce. Sylvain appréciant les miels typés, nous évitons les mélanges de miels de différents ruchers et nous proposons généralement plusieurs sortes de miel de montagne plus ou moins fruités, boisés, corsés, etc.

Selon les années, nous pouvons proposer des miels d’acacia, de houx, de bruyère, de forêt, de printemps, de sarrasin, d’aubépine.

Fleurs de sarrasin

Fleurs de ronce

Toute la diversité du terroir se retrouve dans nos miels. Comme pour le vin, à chaque année son miel, ses saveurs et son volume.

Nous proposons également du miel en rayon, c’est à dire que nous coupons les cadres laissant le miel dans ses alvéoles sans l’extraire. Ce miel est présenté en boite et est vendu au poids. Il est généralement disponible jusqu’à l’automne.

Le miel peut également se transformer en vinaigre.

Tout vinaigre a pour base un liquide sucré, tel que le jus de pomme pour le vinaigre de cidre. Pour le vinaigre de miel, il s’agit donc de mélanger du miel à de l’eau dans une certaine proportion.

Nous laissons fermenter le liquide obtenu de nombreux mois dans notre cave pour obtenir notre vinaigre de miel. Comme nous ne mettons pas de « mère », plus d’un an s’écoule avant que le vinaigre soit prêt.

Pour y parvenir, deux phases de fermentation successives se produisent : la fermentation alcoolique (qui permet d’obtenir l’hydromel) puis la fermentation acétique.

Le vinaigre de miel est réputé très digeste et peu acide.

Notre vinaigre de miel a des arômes sucrés, miellés, doux et subtiles.

Le pollen

Le pollen est l’unique source de protéines des abeilles. Sans pollen, pas de gelée royale ; et sans gelée royale, la ponte de la reine s’arrête et la colonie est incapable d’élever les larves. Le pollen est donc un élément essentiel pour le développement des colonies principalement en période de reproduction.

Trappe pour la récolter du pollen sous la ruche

C’est pour cette raison que nous ne récoltons le pollen qu’à la floraison du châtaignier en début d’été pour laisser aux colonies ce dont elles ont besoin au printemps pour leur développement. De plus, la floraison du châtaignier, violente, peut induire des blocages de ponte si les abeilles rentrent trop de pollen et utilisent toutes les alvéoles pour son stockage.

Le pollen de châtaignier, de couleur jaune, est particulièrement doux et agréable contrairement au miel provenant des mêmes fleurs qui lui est boisé et amer. Tandis que le pollen de ronce, de couleur gris-vert, est particulièrement fort et amer à l’opposé du miel issus de ces mêmes fleurs quant à lui doux et fruité.

Tri du pollen au tarare

Nous ne le vendons que frais et congelé pour préserver au maximum ses propriétés nutritionnelles. Nous proposons donc principalement du pollen de châtaignier. Notre pollen de fleurs est généralement constitué d’une bonne proportion de châtaignier, majoritairement complété par des pollens de ronce et de trèfle.

Le pollen frais se consomme généralement en cure de 3 semaines. Il permet de renforcer l’organisme à l’automne ou améliorer son état général. Cependant, il peut se prendre quotidiennement notamment en cas de régime végétarien pour compléter l’apport protéinique.

Une barquette de pollen frais congelé

Le pollen frais se présente en barquette congelée. Il convient de le décongeler au fur et à mesure des besoins pour une durée maximum de cinq jours de consommation et de le garder au frais dans un récipient non hermétique pour réactiver et préserver l’activité des ferments lactiques. Ce sont en effet ces ferments lactiques, préservés par l’absence de montée en température lors du séchage, qui rendent le pollen frais plus actif que le pollen sec.

Contrairement au pollen sec qui a besoin d’un choc osmotique pour casser la couche sèche extérieure, nécessitant un mélange dans un liquide pour une bonne assimilation, le pollen frais est assimilable sans action préalable.

Le pollen frais se prend de préférence au petit déjeuner soit en mettant en bouche directement une ou deux cuillères à café, soit en le saupoudrant sur une salade de fruits, une tartine de miel ou un yaourt.

La propolis

La propolis est une substance fabriquée par les abeilles principalement à partir de la résine qu’elles récoltent sur les bourgeons des arbres. Elle est composée en moindre mesure de cire et de pollen

De par sa riche composition en résine, la propolis a un fort parfum balsamique, piquant.

La gamme à la propolis

La propolis n’est pas stockée par les abeilles mais directement utilisée pour protéger la colonie en colmatant les trous (pour éviter l’humidité et le développement de moisissure ou agent pathogène), pour embaumer les corps étrangers, etc.

Les propriétés de la propolis sont bien connues : antimicrobienne, antifongique, antivirale ou encore antibiotique,… Elle est utilisée principalement en otho-rhino-laryngologie (rhume, rhinite, angine, otite, sinusite etc.), en stomatologie (gingivite, infections dentaires, etc.) et en dermatologie (aphte, cicatrisation, etc.).

La propolis s’utilise de manière préventive ou curative. Elle est d’usage interne ou externe. Elle se présente sous forme brute à mâcher ou d’extrait alcoolique (teinture mère) avec un compte-goutte.

Filtration de l’extrait de propolis

La propolis brute se mâche comme un chewing-gum pendant au moins 10 minutes pour bien diffuser ses principes actifs au sein de la sphère ORL. Elle peut coller aux dents au départ puis se délite peu à peu. Après mastication, on peut la recracher ou l’avaler. De part la présence de cire, elle jaunit un peu les dents, ce qui disparait en mangeant ou au brossage.

Mise en bouillote

La propolis en extrait alcoolique se prend en mettant quelques gouttes sur une cuillère de miel, de sucre, de sirop de thym ou sur de la mie de pain. Ne pas la mélanger dans un liquide où elle se disperserait et rendrait le verre difficilement nettoyable.

Pour en faciliter l’usage, minorer le goût prononcé et augmenter l’action, notamment pour les enfants, nous proposons un mélange d’extrait alcoolique de propolis avec du miel de montagne : le propo’miel.

En usage préventif, nous recommandons d’utiliser l’extrait alcoolique. Une cure à l’automne de 27 jours permet de renforcer le système immunitaire avant l’hiver. Pour cela, prendre une goutte le 1er jour, 2 gouttes le 2ème jour et augmenter d’une goutte par jour jusqu’à 14 gouttes le 14ème jour. Ensuite, diminuer d’une goutte chaque jour jusqu’au 27ème jour. Pour les enfants, diviser les doses par 2 et n’augmenter d’une goutte que tous les 2 jours jusqu’à 7 gouttes au 14ème jour.

En usage curatif, elle peut se prendre sous forme brute, en extrait ou en propo’miel. Dans ce cas, dès que les maux apparaissent (nez qui coule, gorge qui gratte, carie, etc.) prendre 3 à 4 fois par jour un demi petit pois de propolis à mâcher ou 5 à 7 gouttes d’extrait ou une cuillère à café de propo’miel. Pour les enfants, diviser la dose par 2.

En externe, elle aide à lutter contre les verrues, les mycoses, les plaies, etc. Attention toutefois, c’est un produit très tâchant, impossible à enlever ensuite. Penser à bien protéger la zone traitée avec un pansement et le tapis de la salle de bain lors d’une application externe.

La cire

La cire est corps gras souple, produite par les abeilles grâce à leurs glandes cirières. Avec ces paillettes de cire, elles fabriquent les alvéoles des rayons des ruches. Les alvéoles servent à la fois de lieu de ponte pour la reine, mais aussi de garde manger pour la nourriture (miel et pollen).

Nous récoltons la cire des opercules enlevées pour l’extraction du miel et la cire des vieux cadres de ruches.

La cire d’opercule n’est pas commercialisée brute. Elle nous sert à refaire des feuilles de cire pour le renouvellement des cadres dans les ruches. C’est aussi celle que nous utilisons pour la confection du baume au calendula.

La cire issue des vieux cadres est recyclée grâce à un cérificateur solaire : c’est une sorte de four solaire qui nous permet de la faire fondre et la filtrer. Nous mettons les cadres derrière une vitre et récoltons la cire filtrée dans un bac en dessous. Nous pouvons ainsi après un ultime nettoyage réutiliser les cadres avec une nouvelle feuille de cire pour les ruches.

Le cérificateur solaire. En haut, les opercules de vieux cadre ramollies et enlevées des cadres dans un bac sur une toile filtrante. Au milieu, la cire fondue s’écoule par en dessous sur une plaque métallique inclinée En bas, la cire fondue est récupérée dans une lèche-frite de four. On la démoulera froide.

Nous ne préconisons pas l’usage de cette cire à des fins cosmétique, mais plutôt pour des activités de bricolage ou de travaux manuels : encaustique, batik, bougie, mastic, etc.

Nous commercialisons cette cire en pain ou transformée en bougies. Ces dernières sont réalisées à la main par trempage. Elles sont toutes différentes et uniques.

Quelques bougies